Iceland – day 4 Too Cool for School

Mercredi 20 janvier 2016.

Cela fait maintenant 4 jours que nous sommes pris dans la tempête, et les vivres commencent à manquer !
Non je déconne, si vous avez suivi il fait toujours beau et chaud, l’idéal pour aller taper du glaçon. Nous allons au spot repéré au bord de la route deux jours plus tôt, à environ 1km de notre virage de bivouac (si vous passez par là vous aurez peut être la chance de trouver un superbe lot de filtres photo…).

Rien d’extravagant; un joli rideau d’environ 25 m, pas trop raide et bien fourni, mais nous n’avons encore jamais grimpé ensemble c’est donc l’occasion de faire le point sur la technique et l’expérience de chacun.

Après une première longueur quasi plate, Seb se lance dans les jolis tubes de l’extremité gauche du secteur, le profil est vertical mais la difficulté n’est pas continue. La grimpe est très agréable, de plus la glace est excellente ; à la limite du sorbet, perfecto!

Je pose une corde fixe pour faire quelques photos, lorsque Magnus, un journaliste islandais passe au pied des cascades et s’intéresse à nos activités. Petite interview au pied des voies pour paraître dans le journal Skessuhorn la semaine suivante !
Dans un pays dont le nom commence par « glace », nous nous interrogeons sur le caractère exceptionnel de voir des glaciéristes, nous aurons quelques éléments de réponse à Reykjavik où un piolet coute 400 euros et une broche à glace 100…

Une belle journée au chaud sur les cascade, pour parachever la journée nous filons à Grundarfjordur pour une soirée frites/coca/wifi (je me suis planté dans les notes, la veille on avait fait frites/coca/cheeseburger/wifi à Olafsvik).
La météo semble mauvaise pour les jours à venir et le vent se lève, en regardant mon topo de spéléo je vois qu’il y a un refuge sur un col à mi chemin entre Olafsvik et le Londrangar, notre objectif grimpesque du lendemain.
Le trajet dans la neige et un vent de folie est assez épique et donne un avant goût de ce que sera la suite du voyage, nous arrivons au fameux col, il faut rejoindre la cabane dans 30 cm de neige, on prie pour que ce soit ouvert… Oh joie! c’est le cas! un joli refuge comme chez nous, après un succulent couscous nous montons nous coucher pour de nouvelles aventures…

English Version:

January 20th.

We are stuck in the storm for 4 days now, and we are low on food… No, in fact if you paid attention to the previous episodes, it’s still a beautifull weather : hot temperatures, no wind, the perfect day to go ice climbing (in Iceland only).
We go to the place we spotted two days ago, an easy cliff with good ice and safe surroundings, we park 15m away the routes…

We chose a easy one because at this moment we have never climbed together, it’s time to check what everyone can do and if we have the same safe methods for climbing.

We start with a easy one for Dom who never climbed on ice before, then Seb lead in a steeper pitch, vertical but with good sections to rest. I put a fixed rope on top to take pictures.
Few moments later, Magnus, a journalist for Skessuhorn stop in front of Us and starts to take pictures. We gave a little interview about us and our trip, the first step to fame !

After this nice day we check the weather in grundarfjordur, with french fries and coke, it’s not good. It’s to windy to camp so we decide to go to a shelter somewhere near the road in the mountain.
It’s the night, the wind is strong and blows tons of snow on the steep road that leads to Arnastapi, once arrived at the pass, right after the bridge, the shelter is here, and open !

Iceland – day 1 The Lonely Mountain

En fait c’était le second jour, vu qu’on est arrivé la veille et qu’on a mangé des frites après avoir récupéré le 4×4 et avoir pris nos quartiers au Bus Hostel.
carte trajet J1Bref, nous sommes donc dimanche 17 janvier 2016, nous nous rendons dans la péninsules Ouest (Snaefellsness), région que je n’avais pas visité lors de mon précédent voyage et qui me tenait à coeur, l’objectif du jour est le Kirkjufell, une « montagne » ultra photogénique. Un chemin de rando permet d’accéder au sommet en été, mais pour l’hiver c’est autre chose.

Il est 14h, nous démarrons l’ascension par l’arête sud, les premières pentes sont en neige bien tassée, puis ça se raidit et il faut escalader quelques empilements de roches volcaniques à l’équilibre précaire, puis on cherche les couloirs les plus évidents pour progresser.
Nous arrivons alors à un piquet de bois qui n’indique plus grand chose ; Seb va voir sur la gauche, je vais voir sur la droite, et Théo…va tout droit. Seb se heurte à un passage infranchissable, je continue une vire herbeuse bien exposée qui s’arrête net dans la falaise mais un couloir herbeux après un ressaut de 2 mètres sur ma gauche permet de rejoindre Théo (qui avait donc pris le meilleur itinéraire).
Mine de rien ça devient raide et gazeux donc nous nous encordons.
Dom commence à peiner pour progresser, Seb le rassure en lui disant que le chemin est « juste là », ce qui est vrai si on considère qu’une longueur de 20 mètres en 5c dans du rocher pourri quasi improtégeable est un chemin.
Cette difficulté est franchie sans grandes difficultés par Théo, je passe en second et j’essaie de trouver un itinéraire facile dans les multiples ressauts qui nous séparent du sommet, un peu à droite, un peu à gauche de cette arête quasi sèche.
Une traversée un peu expo demandera une nouvelle fois de s’encorder (ou de ne pas tomber, je sais plus). 100 m sous le sommet nous trouvons les premières cordes en chanvre qui nous permettent de progresser rapidement.

Du sommet la vue est superbe, le ciel est complètement dégagé, on voit les Fjords du Nord Ouest, la sympathique petite bourgade de Grundarfjordur et… le Snaefellsjokull, notre prochain objectif !

On redescend rapidement, on se paie une petite photo de nuit avec un début d’aurore, et on file au bar de la sympathique petite bourgade pour savourer un wifi et utiliser la bière à disposition. La propriétaire de la montagne qui a vu nos frontales nous demande si nous n’avons pas trouvé de mouton, bah non.

Quelques heures plus tard nous trouvons un superbe emplacement de bivouac (un grand parking dans un virage, au dessus d’une falaise, pas du tout abrité du vent). Je me couche pendant que les autres s’extasient sur une aurore boréale, j’ai la flemme de ressortir, et puis c’est le premier soir, il y en aura d’autres, et des mieux !)

English Version:

It’s January 17th, Sunday afternoon, we are up to climb the Kirkjufell, one of the most beautifull mountain of the Snaefellsness Peninsula, between Olafsvik and Grundarfjordur. The day before we had plenty of time to get our 4wd rental, set up at the Hostel (Bus Hostel) and eat french fries in the main streets of Reykjavik (laundromat pub).

Anyway, it’s a nice and hot afternoon of january, we started with an easy slope of compact snow, then it’s steeper and we have to climb upon loose rocks. We get off the ridge and look for an easy path, Seb goes West, I go East and The goes…North (technicaly it’s not north because it’s vertical!). Finally Theo was right : Seb faces a dead-end, and I’m now on a breathtaking ledge in the middle of the cliff. However, a steep grassy passage on my left leads to Theo’s position. We rope ourselves before continuing.
The next difficulty is a 20m rock climbing section on rotten rocks, easy but you never know… Theo will put only one friend in a so called pocket.
After reaching him I try to find the easiest way to the summit, but a new snowy ledge will force us to use the rope for our safety (or maybe we just avoided to fall^^).

100m under the summit, we find the fixed ropes that enable us to reach the top of Kirkjufell fastly.
Here the sun is shinning…no it’s almost night but the sky is clear offers a magnificent view on the Westfjords, Grundarfjordur bay and on the top of Snaefellsjokull, our next objectives.

The last paragraph is not very important, but it’s good to know there is a free wifi in the pub in Grundarfjordur, and a nice spot to camp between Olafsvik and Grundarfjordur.