Antoine On The Rocks

Photos et Aventures en montagne et ailleurs

Raid Photo en Corse Mai 2015, le dessous des clichés !

Corse : Raid Photo de Corte à Girolata dans un Roadbook présenté par Antoine MARTIN-COCHER

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Informations pratiques

 

Du 11 au 14 mai 2015

 

Calendrier :

 

Lundi 11 mai : trajet Ajaccio Corte en train, rando et bivouac à Bocca a A Croce

Mardi 12 mai : rando ; bivouac à Bocca a U Saltu

Mercredi 13 mai : rando ; nuit au gîte de Serriera

Jeudi 14 mai : rando ; retour à Ajaccio en voiture

 

 

Hébergements :

Deux bivouacs et une nuit en gîte, mais quelques bonnes adresses en plus :

http://www.gites-refuges.com/v2/detail-1466.htm

 

http://www.alivi.fr/

 

http://www.bel-ombra.com/

 

Transports :

http://www.corsicabus.org/

 

Bibliographie :

 

Cartes IGN Monte d’Oro Monte Rotondo(4251OT) et Porto (4150 OT)

 

Liens web :

 

http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/corse/regi94

 

http://www.antoine-ontherocks.com/from-corte-to-girolata/

 

http://randoblogpnrc.blogspot.fr/

 

antoinemc_rando_corse-43-sous-le-capu-di-curzu-vue-sur-la-scandola

 

Introduction

 

En tant que photographe et accompagnateur en montagne, je profite de la présence d’un ami venu sur place, Regis (celui qui a failli se tuer dans les moulins de la mer de glace quelques mois plus tôt) pour tester un itinéraire atypique combinant les plus belles randonnées de Corse à la plus favorable des périodes, l’idée est d’avoir un itinéraire praticable, toujours au top en terme d’intérêt sportif et photographique et combinant des hébergements de qualité tout le long. Donc pas de sensationnalisme ni de risque en prévision ; seulement le plaisir de randonner dans le plus bel endroit du monde, ce compte rendu est là pour décrire la beauté de l’itinéraire.

 

 

en rouge : trajet en train en bleu : trajet à pied en jaune : trajet en voiture, possibilité de rejoindre Ajaccio en bateau si météo favorable

en rouge : trajet en train
en bleu : trajet à pied
en jaune : trajet en voiture, possibilité de rejoindre Ajaccio en bateau si météo favorable


Lundi 11 Mai : Ajaccio –Corte- Bocca a Croce

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Départ de la gare CFC d’Ajaccio(Chemins de Fer Corse) à 10h, petite visite de la Corse en wagon climatisé ; tunnel de Vizzavona, forêt de Vizzavona, Gorges du Vecchio, pont du Vecchio et arrivée à Corte vers 13h (en voiture il faut 1h30).

En Récupérant mon sac à l’arrière du wagon je constate une immense flaque au sol, mon camelback percé, mes affaires trempées, néanmoins, le soleil de plomb qui frappe la cité paoline permet de tout sécher en 30 minutes.

Après un petit café nous nous engageons dans la majestueuse vallée du Tavignano, un décors minéral unique sert de cadre grandiose à nos premières heures de montée.

Le soleil tape fort mais la fraicheur du Tavignano et des pin laricci rend la progression des plus agréables, après une petite pause pour tremper les pieds au pont de Rusulinu nous repartons en direction du refuge de la Sega (ancienne scierie), le sentier monte raide et surplombe de manière vertigineuse le fleuve en contrebas.

Nous arrivons au refuge vers 18h, après une pause coca nous décidons de poursuivre jusqu’à Bocca a Croce pour y bivouaquer.

Une superbe montée dans les asphodèles avec une belle lumière rasante pour finir la journée par une vue incomparable sur le lac de Calacuccia et la chaine du Cintu. On accroche la nourriture à l’extérieur de la tente car la région est infestée de renards qui sont connus pour leur fourberie.

 

 


Mardi 12 Mai: Bocca a Croce – Bocca a U Saltu

carte-3

 

Réveil à 6h pour prendre un petit dej rapide dans la douce lumière du petit matin, c’est pas si mal, vraiment.

Puis s’amorce la longue marche en direction de la Punta Artica, il faut environ 3h30 pour y parvenir, l’itinéraire n’apparaît pas sur la carte IGN mais est logique et offre, en plus d’une vue exceptionnelle tant sur le Rotondu que sur le Cintu, des obstacles nombreux et ludiques : canyon sur la crête de Piccone, passages enneigés sous le Capu Faccialu et le pierrier terminal pour atteindre le sommet de la Punta Artica.

Le temps est clair, la vue superbe, mais ça on est habitués, cependant si on devine les Pozzines (trous d’eau dans les pelouses alpines à la place d’un ancien lac glaciaire), le Lac de Ninu n’est pas visible du sommet.

 

Le pierrier de descente n’est guère engageant, je choisi de suivre la ligne de crête en direction de Bocca Stazzona (le col de la forge, et pas n’importe laquelle : celle du diable en personne !) alors que Régis décide de descendre directement dans un terrain plus incertain en ligne droite direction les bergeries de l’Inzecche .

Nous rejoignons lac de Ninu que nous contournons par le GR20, s’ensuit un casse croûte et une sieste dans l’herbe verdoyante au bord du lac pendant 1 ou 2 h.

Reprise laborieuse des hostilités à 14 h avec un bout de GR20 (un des plus beaux d’ailleurs avec la Serra San Tomasgiu, un magnifique chemin pavé jugé sur une crête) de Bocca a Reta jusqu’à Bocca San Petru où nous quittons le sentier pour un ancien itinéraire balisé jaune qui passe en face Sud du Capu a Rughia.

Nous y découvrons d’anciennes bergeries encastrées dans la falaise, puis nous débouchons sur une belle clairière de châtaigner en dessus de la forêt d’Aïtone vers 16h30.

Après un peu d’improvisation hors sentier (en gros aller tout droit plein nord pour recouper la route et prendre la piste des condamnés), quelques sangliers et cochons évités de justesse dans cette magnifique forêt de pins, nous arrivons au pont de Casterica, il ne reste plus qu’un petit kilomètre pour finir la journée, mais l’appel du ruisseau est plus fort, s’ensuit alors une baignade revigorante bien méritée (on a marché environ 9h et parcouru 25 bornes dans du terrain assez dégueu, sans parler du dénivelé… Nous croisons un chasseur de chauve souris en montant au refuge de Bocca a U Saltu où nous plantons la tente à équidistance des panneaux interdisant le camping devant le refuge.

 

Un repas de plus avec une belle lumière de fin de journée, aaaah… le mois de mai.

 

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Mercredi 13 Mai: Bocca a U Saltu – Serriera

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Journée facile mais particulière ; en effet, j’avais prévu un itinéraire un peu sportif à l’aide de la seule carte IGN dans l’optique de travailler un peu l’orientation et le hors sentier en vue de ma formation pour l’AMM en fin de mois, ce secteur me semblait adapté. Fatigués de la veille nous décidons de couper court et de nous rabattre sur un itinéraire moins aléatoire. Deux semaines plus tard, il s’avère que le secteur choisi pour le raid de l’UF de l’AMM est exactement le même et que le tracé réalisé est quasiment identique à celui que j’avais imaginé ! mais tout s’est bien passé ! voir la carte pour pour le détail.

 

Dès le petit matin nous partons donc pour Bocca Cuccavera, pour amorcer une descente vertigineuse sur le ruisseau de san leonardo que nous longerons jusqu’au pont de Verghe en passant dans la forêt de san leonardo sans jamais croiser personne je réussirai à ne pas voir les ruines de l’ancienne maison forestière alors que je passe juste devant…

 

antoinemc_rando_corse-5-pont-du-rusulinu

 

La journée est laborieuse, la journée de la veille était quand même hard et j’ai mal au pieds, nous faisons une courte sieste à Bocca a Vergholu aux alentours de midi avant d’entamer une interminable descente sur une piste forestière jusqu’à Serriera, le maquis fleuri nous accompagne tout du long et nous fait un peu oublier la souffrance et la chaleur, cistes, lavandes, lys, lentisques et pins maritimes nous accompagnent jusqu’au croisement du sentier mare e monti nord, qui signifie que nous ne sommes plus qu’à 20 minutes du village et des bières ! Nous arrivons enfin vers 16h au gîte l’Alivi, une très très belle adresse pour les randonneurs, on profite de l’horaire pour faire plusieurs apéros !

On se prépare pour la longue et ultime journée qu’il nous reste à affronter, je connais l’itinéraire pour l’avoir fait l’année précédente ; il s’agit de doubler les étapes du mare e monti pour finir à Girolata.

 

Jeudi 14 Mai : Serriera- Girolata

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Petit déjeuner à 6h30, toujours aussi bien, et c’est reparti, dommage à l’inverse des autres jours le temps est couvert, c’est fort regrettable car on arrive dans un des plus beaux endroits de Corse, en période « creuse » nous ne croiserons pas grand monde à part quelques randonneurs entre Curzu et Partinello et quelques touristes vers Girolata.

 

Mais revenons au début, l’itinéraire ne présente pas de difficultés mais certaines bifurcations peuvent passer inaperçues si on ne reste pas concentré, l’an dernier j’étais parti en direction de Tuarelli en manquant la première bifurcation, et cette année nous nous égarerons dans Curzu… une fois qu’on arrive au village, surtout ne pas suivre le balisage qui redescend vers le gîte et continuer dans le haut du village, ne surtout pas se fier au balisage jaune un peu plus bas, ça ne rejoint pas !

 

Malgré le temps maussade, il fait très chaud, trop chaud, et nous n’avons plus d’eau sous le Capu di Curzu, de plus il n’y a pas de sources dans les environs vu que tout le cheminement se fait en crête. Après une petite pause casse croute sans eau nous décidons donc de descendre directement au col de la croix à la fontaine de Lipto (c’est à dire la paillote au col qui vend du liptonic et du coca…). Après cette énième pause nous reprenons la route de Girolata, ou plutôt le chemin.

Nous arrivons au port de Girolata, au cœur de la réserve de Scandola vers 15h30, la saison commence à peine, les vaches trainent sur la plage, les travaux sont en cours, la mer démontée vomit toutes les heures un bateau de touristes trempés et frigorifiés qui ont 5 minutes pour prendre un café et repartir de ce lieu maudit qui restera a jamais gravé dans leur mémoire. Nous buvons des bières à la cabane du Berger en regardant ce bien amusant spectacle.

 

La tour de Girolata est fermée au public, enfin, personne ne surveille vraiment, donc nous nous aventurons en ses murs. Il est vrai qu’elle est du moins fermée aux personnes en surpoids ; l’escalier en bois vermoulu semble crier sous nos pas et l’interstice laissé par l’entrebâillement de la porte retenue par une chaîne et un cadenas n’offre que peu de marge, mais en tant que spéléologues nous nous faufillons sans peine dans cette étroiture et inspectons les lieux..

 

Après cette visite et un petit tour du village nous retournons boire des bières en attendant le repas au restaurant le Bel Ombra, qui vient tout juste de démarrer la saison, la mer ne permettant pas un retour à Ajaccio ou Cargese le lendemain, je me débrouille pour trouver quelqu’un qui nous récupèrera au col de la croix, le rendez vous est fixé à … 23h le même jour !

C’est ainsi, qu’après un bon repas à base de gambas et de vin que nous nous élançons dans la nuit noire sur le sentier du facteur (qui longe le rivage acéré à une altitude moyenne de 100m), nous arrivons à 22h50 en nage après nous être égarés un moment… à minuit et des poussières nous sommes à Ajaccio !

 

Conclusion :

 

Un bel, voir très bel itinéraire , il faudra faire quelques arrangements pour le rendre « tout public » pour moduler la durée des efforts à la journée tout en profitant de pauses photo plus importantes. Une belle semaine sportive entre deux semaines de Canyonning. Un raid qui viendra à coup sûr s’ajouter à mon futur catalogue !

 

 

Pour plus de photos :

 

Tableau

 

catégoriemodèlemarquepourquoi ce choixretour d’expériencesi c’était à refaire
chaussuresshirazasololéger, étanche, en prévision des passages enneigés (testé dans le vercors)rien à redire, je préfère le confort des chaussures basses mais c’est personnelidem
pantalonfarley stretchvaudeléger, aération, ceinturerien à redireidem
sacair 60+15deuterpour embarquer plein plein de matos sans que ça déborde du sacsuper confortable, le portage est un plaisir, mais grand sac, même confortable signifie beaucoup de choses inutiles emportées et donc poids conséquent, donc rythme de progression diminué!idem, pas dans une optique de légèreté cependant
chaussettestrail litexsoxfiablele modèle conton est plus confortable que le modèle synthétiquecoton
vesteradikal jktmilletéprouvéevieillissanteidem
doudounecrimptasticthe north facefit, technicité, encombrement et chaleurtop mais fragile, comme toute les microdoudounesidem
frontalenaopetzpuissance, encombrement réduitras, mais pb sur des modèles précédents, SAV petzl au top comme toujoursidem
rechaudpocket rocket+titanemsrpeu emcombrant, ultra légermeilleure config jusqu’à maintenantidem
t shirtx, y et zmillettoute une gamme de t shirt en synthétiqueconfortable, durableidem
bâtonstrail liteblack diamondpas trouvé mieux pour l’instanttoujours en service, j’en change des bouts régulièrementidem
lunettesdirt zebrajulbolégère et polyvalenteles montures commencent à se décolorer et les verres, en plastique sont assez abimés, usage instensif 2 ans, et mauvais traitements manifeste…à changer, toujours chez julbo
tentehubba hubba nxmsrla plus légèretopidem
matelatrail litethermarestpoids/prix dans cette catégorieon doit faire plus léger aujourd’hui mais celui ci présentait un très bon rapport qualité prix, jamais crevé en 4 ans d’usage intensif !idem
duvet??hight coloradoc’est mon duvet de toujours, je sais pas d’où il vientduvet, en duvet, toujours opérationnel après 15 ans d’activité!idem
appareil photo5dmk3canonle meilleurras, même si un peu lourd, mais c’est un choix inaltérableidem
trepiedm280manfrottocompactcolonne centrale pas en carbone donc demeure lourdinutile, un mini trépied costaud à la rigueur
gourde3Lcamelbakgrand litragepercée dans le train, irréparable, j’utilise maintenant un tuyau « source » branché sur une bouteille plastique indestructibleplus camelbak, trop fragile
boussoleexpedition Ssilvacomplète, fiable, miroirrien à redireidem
porte carte??silvacompacte, étancherien à redire, un peu dure à fermeridem
vectorsuuntoprix raisonnable, multifonctionrien à redire, si ce n’est l’altimètre qui est parfois très sensible aux changements de pression (fréquents ici!)passerais bien sur un modèle avec cardiole même

From Corte to Girolata

400 kilomètres à pied…

ok_mare_e_monti_girolata_castel_3Profitant des vacances de Pâques pour m’enfuir en Corse, j’ai décidé de parfaire ma connaissance de l’île en me fixant comme objectif de ne revenir sur le continent qu’une fois les Mare a Mare et Mare e Monti, sentiers de randonnée qui traversent l’île d’Est en Ouest ou qui longent la côte Ouest, achevés.

L’idée originelle consistait à enchaîner l’intégralité des itinéraires en 15 jours de randonnée non stop, finalement, pour des raisons logistiques et météorologique j’ai opté pour le découpage suivant:
– 2 jours pour Mare a Mare Sud, le plus proche de chez moi : Porto Vecchio-Levie-Sainte Lucie-Propriano
– 10 jours (9 au final) pour un itinéraire un peu particulier; Mare e Monti Nord avec un détour par Mare a Mare Nord et sa variante :Cargese-Marignana-Guagno-Vivario-Corte-Verghju-Serriera-Girolata-Galeria-Calenzana
-3 jours pour Mare a Mare Centre :Ghisonaccia-Cozzano-Quasquara-Porticcio
– Mare e Monti Sud, étant assez peu intéressant a priori, est relégué à cet été, a faire à la journée (grosse journée)

Mare a Mare Sud (67km) 3185D+

Mercredi 30 avril 1310D+/920D- 7h
12h45. départ Porto Vecchio du rond point des quatre chemins, je vise l’Ospédale qui est déjà dans les nuages et c’est parti pour 1h15 de marche sur les routes de Corse, les panneaux indiquant le camp naturiste sont d’une aide précieuse.
14h00. Alzu di Galinu, enfin, le sentier commence, non sans rappeler la première du GR20 ; maquis puis pins maritimes jusqu’à l’Ospédale, le temps est sacrément médiocre, mais ça grimpe bien et assez rapidement je m’élève à l’Ospédale .ok_MareaMareSud13
15h45-16h00. L’Ospedale, je croise des hordes de randonneurs, je m’arrête au café et téléphone au gîte de Lévie pour réserver la nuitée, on ne sait jamais.
16h30. Cartalavonu, dans un brouillard dense, visibilité 15m, humidité 200%, l’hiver, je croise des enfants qui jouent aux ribelli et me tirent dessus sans sommation. Quelques instants plus tards je passe près de la pointe de la vache morte, mais on y voit toujours rien malgré le panneau « panorama ». Col de Mela, toujours rien, 10 minutes plus tard, dans la descente je renoue avec un grand soleil qui m’accompagnera jusqu’au village suivant.ok_MareaMareSud18
18h30. Carbini, joli village, joli clocher, belle église, je lis le panneau et je comprend la fameuse histoire de la chanson « I ghjuvannali », je passe sur le terrain de foot, un peu moins joli pour rejoindre le chemin qui mène a Levie, descente sans intérêt, joli ruisseau en bas, montée en courant pour arriver à 20h.
20h. Levie, arrivée au gîte, gardienne sympathique, gîte impec, et couvertures qui sentent bon !

Jeudi 1er mai 1180D+/1320 7h45
8h20. départ Levie, après un petit déjeuné copieux (note le pain est sec…), je découvre 30 minutes plus tard que le site archéologique de Cucuruzzu est juste à côté (j’avais l’impression que c’était de l’autre côté de la Corse quand j’étais petit (première séquence nostalgie)), je croise de brebis, des vaches, des cochons et même un cerf , le tout dans un cadre idyllique (attention mot compliqué) et sous un superbe soleil, beaucoup trop de passerelles à mon goût.ok_MareaMareSud60
10h25-10h45. Quenza, je prend un coca au bar, les habitués me voyant commencent à parler en corse pour dire que les sentiers sont beaux mais qu’il y a trop de pinzuti et qu’ils y iront en automne, en partant je leur dit qu’ils ont tort et que le printemps est la meilleure période^^.
12h50-13h15. Serra di Scopamente, sa y est ! j’ai mal aux pieds, je suis fracassé, c’est cool, il fait toujours beau, je suis passé par Ghjalicu, un joli petit village désert avec un gîte qui semble sympathique (chez Pierrot). Le gros point noir de la journée est les motards que j’ai pu croiser sur les sentiers ; ça fait du bruit, ça pollue et ça détruit les chemins. Le truc rigolo c’est que comme ils ramaient, je les ai dépassé à la montée.ok_MareaMareSud93 Enfin je continue la descente, pour arriver sur une belle passerelle, et remonter de plus belle!
16h15. Altagène, j’ai mal au pieds, la montée qui a précédé était pas tendre, la redescente sur Sainte Lucie via la route est juste pas sympa pour finir la journée (le plan initial était d’enchaîner avec la dernière étape, mais non).
16h45. Santa Lucia di Talla, gîte U Fragnonu avec demie pension obligatoire, sans plus.

Vendredi 2 mai 695D+/945D- 5h
6h00. départ Santa Lucia, 5 minutes plus tard… il pleut, je descend dans les bas fond et croise le fameux barrage de la discorde et sa conduite forcée .ok_MareaMareSud112
7h00. Pont du Piombatu, très joli ruisseau, il re pleut
7h30. Loretto di Talla, surement joli, mais je m’en rappelle plus, il ne pleut plus. A partir de là très belle montée dans les chènes qui débouche sur le plateau et les ruines d’Altanaria, il ne pleut plus, le temps est méga couvert, mais ça sent bon et c’est joli, le chemin amorce une longue courbe descendante sur Fozzano.
10h00. Fozzano, pas grand chose à voir, ah si ; un chien pittoresque et une jolie vue sur Arbellara, je traverse le village pour rejoindre un sentier humide qui descend raide sur le torrent de Baracci .
11h00. Burgo, arrivée à l’heure prévue, on vient me chercher en voiture pour remonter au village manger des langoustes (chacun son trip), au passage nous en profitons pour acheter quelques caisses de vins au domaine juste à côté Sant’Armettu.

Conclusion:
Une belle mise en jambe, un peu trop rapide peut être… je suis revenu en boitant et je me suis bourré de Voltarène pendant 3 jours, surement la faute au trépied photo que j’ai trimbalé pour rien. Le plus facile des itinéraires, à faire au printemps.

Plus de photos là!

Mare e Monti Nord avec boucle Mare a Mare Nord (environ 250km) 11815D+

Je ne boîte presque plus, alors c’est reparti! (toujours avec un tube de voltarène à portée de main quand même).

Lundi 5 mai 910D+/380D- 3h30
14h00. Départ Cargèse après un petit restau vite fait, l’étape est donnée en 6h, au bout de 2h je vois que j’en ai fait la moitiée… grand soleil, vue sur ta mer, des chèvres, des ruisseaux, youpidou !ok_mare_e_monti_cargese
17h30 : Revinda, arrivée au refuge E Case, je m’attendais à des ruines, en fait non c’est carrément un gîte. Au passage, c’est le point de départ des canyons Sulleoni et Piazillellu, ils y font du très bon miel.

Mardi 6 mai 1290D+/1210D- 9h00
6h15. départ Revinda (e case), il fait sombre, un chien me suit… un corsinu ! de la montée, de la montée, rien que de la montée avec de superbes paysages, vue sur les mines, et sur le golfe.
8h30. Bocca d’acquaviva, la même splendeur, mais en descente, un joli chemin de muletier qui menait aux bergeries depuis Marignana, de toute beauté. Je suis déjà en train de rêver de ce que je mangerai une fois arrivé à Calvi, c’est plutôt bon signe^^.ok_mare_e_monti_marignana
11h45-13h. Marignana, je cherche un bar et le propriétaire du chien, je ne trouve ni l’un ni l’autre. Ma bouteille s’est ouverte dans mon sac, tout est trempé, je fais sécher mon linge en présence des ouvriers polonais/portugais/non corses quoi… A 13h je repars, la variante mare a mare nord est dans un sale état ; le chemin est broussailleux et défoncé par les sangliers et les vaches, l’arrivée sur le plateau près du Capu di Martignone est sympa mais le temps se brouille légèrement, la descente sur Renno est moche(ça arrive des fois).
15h00. Renno, le guide dit qu’il n’y a plus d’hébergement, et qu’il faut poursuivre à Letia, aride mais sympa, le chien me suit toujours…. Très belle vue sur Vico et le Fiume Grosso dans la descente
16h30. Letia San Martinu, « Y’a pas de gîte ici », bon bah ok… je retrouve le propriétaire du chien et un villageois me laisse dormir dans son jardin, je m’endors dans les fleurs, avec vue sur le Monte d’Oro.

Mercredi 7 mai 1210D+/1180D- 6h30
6h30. départ Letia, temps couvert mais beau, je descend sur Guagno, je croise des pêcheurs (j’ai prié pour eux, les pauvres).
8h00. Guagno les Bains, arrivée express au panneau, départ aussi sec dans la montée pour Soccia.
9h00. Soccia, très joli village, très fermé aussi, le chemin rattaque 100m plus haut, je croise des sangliers et je redescend sur Orto, panarama impressionnant (Capu d’Ortu).
10h15. Orto Joli village également, balisage bof, je continue ma descente dans le vallon, je débouche sur un pont que nous dirons « douteux » (j’arrache à mains nues un des piliers des reliquats de rambarde (trop trop fort)). Le chemin poursuit dans un sous bois assez sympa, néanmoins il croise les sentiers des chasseurs balisés aussi en orange…
11h30-13h. Guagno, le plus beau village de Corse, sur une colline à cheval entre deux vallons, village imposant tel une citadelle. J’apprendrai pas mal de choses sur ce village durant ma pause au bar (entre autre il y avait 1000 personnes il y a 50 ans, aujourd’hui il y en a une centaine seulement (attention 2e séquence nostalagie)).
C’est reparti dans les chataigners puis les pins jusqu’à Boccas di a Misiccella (la petite messe), redescente tranquille dans les pins maritimes sur Pastricciola
15h30. Pastricciola, petit village quasi mort, Jean Jo Lecca est très sympathique, je serait très bien accueilli au gîte .

Jeudi 8 mai 1350D+/1300D- 10h00
7h00. départ Pastricciola, remontée dans la fraicheur du matin du ruisseau des Cruzzini, très sauvage et calme, je me dirige petit à petit vers des tours de granite impressionnantes avec d’un côté la Punta Migliarello, et de l’autre côté la variante du GR20. Le sentier traverse deux fois le ruisseau au niveau des bergeries de Tarricionne, dans un bel éboulement. Puis montée sèche, joliment indiquée par les kairns jusqu’à Bocca d’Oreccia.
10h30-10h45. refuge de l’Onda, paysage connu, les premiers mètres de descente jusqu’à la forêt sont assez désagréables, genre GR20 quoi, puis on arrive dans la forêt et ça déroule, à la bifurcation du GR, j’opte pour continuer sur la piste forestière qui reste plus haut avec une vue plongeante sur le torrent en contrebas.
12h30. Canaglia, je fais les deux kilomètres de route en stop, j’ai plus d’eau, c’est nul, ça fait que descendre.
13h30-14h30. Vivario ; gros doute… je suis fatigué, j’ai mal aux pieds, la dernière étape était vraiment chiante, je continue ? j’arrête là ? la prochaine étape est méga longue, mais ce serait pas mal de dormir à Poggio pour pouvoir faire étape à la Sega le lendemain. Après une assiette de charcuterie cher payée, j’opte pour un compromis… j’y vais mais par la route. Dit comme ça c’est pas sexy mais le cadre reste pas mal ; on longe le Vecchju, ça passe sous le pont de Gustave Eiffel, c’est comme qui dirait « une jolie route ».2h30 de marche sous un soleil de plomb pour aller à Venaco.ok_mare_a_mare_sanpetrudivenaco
18h00. Poggio di Venaco, gite très très basique, mais gîte quand même.

Vendredi 9 mai 1210D+/750D- 6h45
6h00. départ Poggio, grand beau temps, le chemin traverse Casanova, puis remonte plein ouest pour atteindre Punta Cisterna (j’avais oublié que ça montait tant), puis descend raide plein nord (vraiment, très raide) pour rejoindre Corte. Attention il y a un petit piège vers Punta di Corbu.ok_mare_a_mare_corti
9h00-11h30. Corte pour le petit déj, des hordes de vieux déferlent au pied de la statue de Jean Pierre Gaffory, très bien accueilli au BHV (Bar de la Haute Ville). Après une longue pause bien méritée c’est reparti, toujours sous un soleil de plomb, pour la montée au refuge de la Sega. Le chemin, bien visible depuis la descente sur Corte, est superbe, pavé d’impressionnantes dalles de granite, il s’élève progressivement, surplombant le Tavignanu et offrant des paysages d’une beauté indescriptible (d’ailleurs je ne les décrirai pas).
13h15-14h30. Passerelle, c’est l’heure de la baignade, youhou ! Je trouve un endroit un peu isolé (oui il y a des gens ici), je me met en caleçon (…) je saute dans l’eau au milieu des truites ! Elle est gelée, à peine je touche le fond que je donne une grande impulsion pour en sortir au plus vite. Temps passé dans l’eau : 5 secondes… et encore… je m’offre une heure de lambinage au soleil avant de repartir rive droite, pour une fin d’étape à couper le souffle.
Cette partie est moins arride ; les rochers laissent peu a peu place à la végétation ; j’emprunte un chemin tortueux et vertigineux qui louvoie entre les pins et les fougères verdoyantes.
16h30. Refuge A Sega, il ressemble plus à un hôtel qu’à un refuge, situé à une cinquantaine de mètres des eaux furieuses tu Tavignanu. Je mange sur un rocher en compagnie des lézards et je me couche vers 20h, pour être réveillé à 22h par des randonneurs tardifs.

Samedi 10 mai 1285D+/1575D- 10h00
6h15. départ A Sega, ça devient une habitude ces départs aux aurores, mais c’est le mieux ; il fait frais, les lumières se prêtent aux photos… bref une montée rapide jusqu’aux bergeries.
7h15. bocca Arinella qui offre un superbe panorama sur le lac de Calacuccia, Calaccucia, Albertacce, Lozzi, Poggio di Lozzi, Corscia et Calasima. Je m’offre une belle descente à l’ombre dans les champs d’ellébore corse. (ainsi qu’un joli passage dans une décharge à ciel ouvert au pied du pylone…).ok_mare_a_mare_lac_monti
8h45. Calacuccia, je croise un pêcheur au pied d’un panneau « pêche interdite », je prie pour lui, le pauvre.
9h45-11h00. Albertacce, après une heure à longer le lac, c’est l’heure de la pause, je suis dans les temps pour trippler aujourd’hui, autant repartir frais. A 11h c’est reparti, je gère bien la montée jusqu’à la bifurcation pour Calasima, puis le chemin devient plat… et chiant… jusqu’aux bergeries d’E Radulle, c’est la 3e fois en 1 an que je franchi la passerelle, le Golo est furieux ! Un petit passage technique en dessus des bergeries m’oblige à faire preuve de célérité pour ne pas me tremper les pieds sur un passage inondé. Puis c’est reparti direction le col de Verghju et son abominable statue «du Christ Roi ».ok_mare_a_mare_chenilles_2
14h15-15h30. Verghju, pause en plein vent, les touristes défilent et ne se ressemblent pas, mais sont d’accord sur le fait que la statue précédemment citée est hideuse.
Je me remet en route, déjà fatigué physiquement et psychologiquement, je chantonne « ne pleure pas mon p’tit loup, c’est la vie, c’est comme ça… » puis au bout de 5 minutes je me retourne, des touristes me suivent en sandales en croyant que je suis sur le GR20…les pauvres…
Le sentier descend de manière continue jusqu’à la piste de la forêt d’Aïtone, le balisage est incompréhensible, plusieurs lignes de marquage orange, plusieurs lignes de kairns…
Très belle descente qui se termine en beauté sur une passerelle branlante. S’ensuit le sentier botanique qui descend sur Evisa en traversant une superbe chataigneraie.ok_mare_a_mare_evisa_castagna
18h45. Evisa, Gros village, surement joli mais j’ai pas bien vu…super gîte; u Poghju, excellent repas, très bonne pâte de fromage maison, ça décolle les papilles !

Dimanche 11 mai 660D+/1480D- 5h45
9h00. départ Evisa, temps couvert, dommage car les gorges de la Spelunca c’est quand même pas mal… descente raide dans un chemin pavé, je rencontre des touristes et des chèvres volantes, si si ! Passage au ponte vechju (à croire que tous les ponts sont vieux dans ce pays), la finesse de sa clef de voute laisse songeur. Petit passage dans une décharge dans la remontée tranquille sur Ota.ok_mare_e_monti_evisa_pontevecchiu
11h00-12h00. Ota, je repars, il se met a pleuvoir, grave, je me met à courir et torche les 600m de dénivelé en 40 minutes.ok_mare_e_monti_evisa_trepunte
14h15-14h45. Capu San Petru, c’est l’heure de la pause, l’occasion de faire sécher la Gore Tex , je me pose sur un rocher, tranquille, pépère, j’entend un petit bruit plus bas, je n’y prete pas attention… trente secondes plus tard deux mouflons s’enfuient à 10 m de moi ! Je loupe une belle photo. Je repars tranquillement sur les derniers kilomètres qui me séparent de Serriera ; une descente raide puis une large piste mènent au village.
16h. Serriera, je croise un groupe qui fait une boucle sur le mare e monti, un des plus beaux gites que j’ai croisé pour l’instant; L’Alivi, dommage le village est pas spécialement joli, mais les gens sont sympa !

Lundi 12 mai 1350D+/1370D- 5h10
8h20. départ de Serriera après un petit déjeuner royal, je file rapidement pour rejoindre le village suivant. Grand soleil, je croise des touristes allemands habillés de manière douteuse, bref des allemands…
10h30. Curzu, joli village ensoleillé, j’avise une superbe montée raide, je vais m’amuser youhou !
11h35. Capu di Curzu, fini la montée, panorama magnifique sur Girolata et sur la descente sur Bocca a Croce, je fini par rejoindre le groupe de Serriera qui était parti de Curzu à 8h après s’y être rendu en bus.
12h15-13h00. Bocca a Croce, petite pause bien méritée, et puis vu ce qu’il reste à faire, je peux prendre mon temps.
Chemin cotier « des douaniers » ou « du facteur » classiqueok_mare_e_monti_girolata_castel_2, beau et vertigineux (un des membres du groupe manquera de se tuer d’ailleurs^^)ok_mare_e_monti_girolata_îlot
14h15. Girolata, le plus beau coin de Corse ok_mare_e_monti_girolata_castel_1mais aussi le plus terrible de mon enfance (attention, séquence nostalgie n°3) ; ça me rappelle les très très longues journées de bateau à fond plat qui sont nécessaires pour le rejoindre en partant de propriano (en gros 10h aller retour/plein de touristes/en plein soleil/des gens qui vomissent partout dès que la mer bouge un peu).
Mais cette fois c’est bien, il y a une dizaine de personnes en tout et pour tout, je m’offre une belle après midi photo.
Une fois de plus le gîte est super, les patrons sympas, j’y reviendrai (Le Cormoran Voyageur) !

Mardi 13 mai 1150D+/1050D- 7h00
6h30. départ Girolata, le temps est maussade, un peu de vent, la menace de la pluie tout au long.
8h30. Punta Literniccia, assez alpin sur la fin, de grandes dalles rocheuses colorées, quelques vaches par ci par là puis descente sur Galeria avec un joli panorama malgré les nuages.ok_mare_e_monti_rocher_rouge
Fin du sentier le long d’un aqueduc qui débouche dans le haut de Galeria.
10h30-11h30. Galeria, après le Pago du matin, c’est reparti sur les routes de la Sod… Tuarelli pardon (je fatigue là), 1h de marche assez variée mais avec une vue bof sur le pont à cinq arches. Sous bois très dense qui oblige a ramper par endroits, intéressantok_mare_e_monti_galeria_casetta .
13h00. Le Fangu, redescente sur la route pour quelques kilomètres avant…Ponte Vechju !!!
13h30. Ponte Vechju, plus qu’une heure de marche/course sur les magnifiques berges du Fangu, mais le temps, toujours maussade gâche un peu l’instant, la Paglia Orba est dans les nuages.ok_mare_a_mare_paglia_orba
14h30. Tuarelli, j’arrive pile pour la sieste chez Pierrot Mariani, toujours aussi sympathique.

Mercredi 14 mai 1400D+/1254D- 6h00
6h00. départ Tuarelli, bon rien n’a changé depuis l’an dernier, à part que cette fois il fait super beau ! (et que j’ai gagné plus d’une heure je crois)
7h00. Bocca di Luca
8h30. Bocca di Bonassa, descente par une variante balisée rouge, vraiment plus facile ET jolie que la variante orange.
9h30. Route Bonifatu
10h. Piste ONF
11h30. Bocca a u Corsu
12h00. Calenzana
13h00. Calvi après un stop en deux étapes

Conclusion:
Assurement la plus belle randonnée, la variété et la splendeur des paysages fait oublier la fatigue et les petits tracas du randonneur, couplé à une météo plus qu’appréciable (1h de pluie et deux jours de temps couvert sur 9 jours c’est exceptionnel), la ballade de référence. Une option plus courte pour ne faire que la partie vraiment exceptionnelle : se rendre à Corte en train, suivre le même itinéraire (ou rejoindre le col de verghju par le lac de Ninu, encore mieux) et finir à Girolata en prenant le bateau pour Ajaccio.
Les photos parlent d’elles mêmes!

Photos Mare e Monti Nord ici !         Photos Mare a Mare Nord là!

Mare a Mare Centre (95 km) 3882D+

Bon, c’est l’itinéraire le moins connu, mais bon, il faut y aller, pourtant ça commençait bien…

Mercredi 21 mai 1952D+/443D- 6h30
13h00. départ Asprivu, déposé là en voiture, il fait beau, la montagne est couverte, c’est reparti
14h15-14h30. Serra di Fium’Orbu, très joli village, s’ensuit une magnifique, non vraiment magnifique, piste qui longe les crêtes jusqu’à Bocca di Ghjuva, qui de reste offre un très beau panorama (dégagé ici), je redescend sur Catastaghju (dur à prononcer celui ci) .ok_mare_a_mare_centre_fiumorbu
17h30-18h00. Catastaghju, petite pause au gîte, mais je reste pas, il faut regagner Bocca di Laparo (déjà croisée l’an passé avec le GR20, et le tout dans les nuages). 1000m de D+ d’une traite, longeant le torrent de Macini puis grimpant dans une châtaigneraie des plus verdoyantes.
20h00. Bocca di Laparo, j’envisageai de dormir à la cabane que j’avais repéré l’an dernier, mais c’est un rocher creux au col qui sera finalement élu pour me servir d’abri.ok_mare_a_mare_centre_laparo

Jeudi 22 mai 1000D+/1780D- 7h25
6h15. départ Bocca di Laparo, bien dormi mais mal au crâne, je suis dans le brouillard, descente dans la fôret et sur la piste ONF, je croise des hordes de cochons, 8h15… il pleut !
8h30-9h00. Cozzano ; tout ce qui suit est dépourvu d’intérêt ; sous bois merdique, montées/descente dans des endroits assez bof, dans un éclair de génie j’abrégerai l’étape en prenant un chemin detournée menant à Bocca di Lera sans redescendre sur Guitera
10h00. Sampolu
10h40-11h00. Tassu
12h30. Valdu di Tassi
13h00-13h15. Bocca di Lera
14h30-16h00. Frasseto
16h30. Quasquara superbe gîte; l’Aghja, je rencontre d’autres randonneuses qui partagent mon avis sur le fait que les deux précédentes étapes étaient d’un intérêt assez « discret ».

Vendredi 23 mai 907D+/1636D- 7h30
6h15. départ Quasquara, il fait brand beau, ça monte dans les chataigners, c’est cool !!!
7h00. Bocca di Foce, il fait toujours beau, belle vue sur Ajaccio et le Taravo, on voit la mer de nuage à l’horizon ainsi que le chemin à suivre, ça s’annonce bien.ok_mare_a_mare_centre_ajaccio
8h00. Bocca San Antonu, petite pause avant de rattaquer la dernière montée de la journée qui fini vers 1000m à Punta Maggiola. Puis descente en ligne droite à la vitesse ahurissante de -30m/minute (record battu ! )
9h45-10h30. Col Saint Georges, je suis trempé après les 30 derniers mètres dans les herbes hautes…
12h30. intersection MeM, jusqu’à la c’est de la piste, puis après c’est du chemin érodé assez raide et chiant, en plein soleil
13h. Bocca di u Grecu, 1h15 de route, en plein soleil à croiser les camions qui vont à la carrière qui défigure le paysage, puis 1h de sentier côtier plutôt sympa mais pas majeur, où je croise grand nombre de randonneurs qui ont réussi à se perdre. Je débouche au cimetière puis au lotissement.ok_mare_a_mare_centre_porticcio
14h30. Porticcio stop au rond point, 15 minutes d’attente, on m’emmène à Ajaccio.

Conclusion:
Je dirais bien « nul et sans intérêt », d’un côté ça se justifie par le fait que j’ai eu un temps pourri, et que la Corse offre des chemins bien plus intéressants. Néanmoins c’est un itinéraire très intéressant en période estivale du fait qu’on le parcoure quasiment en sous bois dans son intégralité, les hébergements semblent très bon de plus.

Photos en plus là!

Déjà fini?

Et oui, mis bout à bout ça va chercher ok_mare_e_monti_sanguedans les 400km et 19000m de D+, pour moins de 15 jours de marche (mais avec quasiment autant de repos entre les périodes sur les sentiers), environ 5L de Lipto, 2L de Pietra, 1L de Corsica Cola et 1L de Pago.
Les prochains objectifs sont le Cap Corse, au programme de l’été, et quelques enchaînements de petits sommets (Monte Cardo/Monte Rotondo/Monte d’Oro et Paglia Orba/Punta Minuta/Monte Cinto), l’idée de trimballer l’appareil photo là haut m’est déjà douloureuse, mais bon en général sa finit par payer.
J’espère que vous avez pris plaisir à lire ce long, très long, compte rendu, presque exhaustif, et que vous penserez à prier pour les pauvres pêcheurs de truites, bonne chance!